Retour

Christine, un lien fort avec son territoire

Regards sur la Mauricie

La Mauricie, c’est grand! Si tu sillonnes la route 155, tu auras la chance de découvrir des paysages à couper le souffle. À mi-chemin, tu peux t’arrêter à La Tuque. Ville où on retrouve deux cultures tellement différentes, mais si proches à la fois : des gens des Premières Nations et des gens non autochtones. Une petite ville entourée de grands espaces et composée de grandes personnes. Christine Jean en est la preuve. Membre de la Première Nation Innu de Mashteuiatsh et maintenant directrice générale du Centre de réadaptation Wapan, elle a choisi de vivre sa vie au sein de cette communauté de proximité.

Christine en a visité des grands centres : ses emplois l’ont amenée à sortir de sa ville natale. Malgré ça, c’est La Tuque qu’elle a choisie pour son mode de vie. Un mode de vie au centre d’un grand terrain vert où tout est relié à la nature. La Tuque te donne accès à la zénitude, pas besoin de faire 3 heures de route pour respirer. « Je sors de mon travail, je fais 15 pas et je suis sur la piste de ski de fond. » Fille d’extérieur, Christine adore profiter de son territoire et y pratiquer plusieurs activités comme la motoneige et la raquette en hiver ou la marche en forêt et le vélo en été. Par moment, elle visite aussi les pourvoiries de son coin et se promène dans sa propre agglomération. Ne se tannant pas de la beauté de son grand territoire, Christine a même décidé d’avoir un chalet dans la même région, tout près de Wemotaci.

Issue d’un parcours de vie plus atypique, Christine s’est bâti une grande carrière au sein de la communauté Atikamekw de La Tuque. À la suite d’un retour sur les bancs d’école, ce n’est pas les défis qui lui ont manqué. Très impliquée dans sa communauté et son travail, elle a participé à plusieurs conseils d’administration, comités et tables de travail. « Moi, mon école, ça a vraiment été ça. J’ai eu beaucoup de mentors qui m’ont influencée et m’ont permis de me développer dans ma communauté. » 

Christine sait plus que jamais que sa place est au sein de ce vaste territoire verdoyant. Le lien d’appartenance qu’elle entretient avec sa communauté a gagné son cœur depuis longtemps. « On connaît nos voisins ici. Tu ne peux pas aller à un endroit à La Tuque sans avoir des liens qui t’unissent. »

Pour Christine, la Mauricie, c’est tellement grand, mais les gens sont proches à la fois. En plus, elle ressent un grand espoir en la relève de sa ville avec l’arrivée de nouveaux jeunes à La Tuque dans les dernières années. « J’ai espoir en la suite. Ça m’incite à rester ici, c’est beau à voir aller! »

Pour découvrir d'autres histoires Blogue
La Mauricie

Le projet est rendu possible grâce à la participation de nos précieux partenaires.
Un immense merci à tous.